Vidéo complète de la conf

Captation de la conférence gesticulée réalisée le 21 septembre 2014 à la Cave Poésie René Gouzenne à Toulouse

Titre : travail libre, revenus de base et autres rêvolutions

Durée : 3h

Si vous voulez savoir pourquoi cette vidéo n’est pas sur Youtube, voici un article de Framasoft et une page de mon site !

Regarder du spectacle vivant sur un écran, c’est pas super… Mais si ça peut donner envie de participer en vrai ? C’est ce que j’espère…

Pour que ça ressemble un tout petit peu à ce qui s’est passé, on a fait une captation top qualité tri-caméra et un montage professionnel ! Merci aux Zoom·ette·s (membres de l’association Les Zooms Verts) qui ont rendu cela possible, et qui pour une fois auront leur nom en haut de page et pas tout à la fin 😉

Coordination projet : Michaël Le Sauce

Image : Catherine Lafont – Bertrand Leduc – Patrick Lefrère
Régie son & lumière : Michaël Le Sauce
Montage : Clément Combes
Mixage : Matthias Berger

23 chapitres…

Le nombre de minutes est indiqué à la fin du titre (exemple : (6') pour six minutes).

Chapitre 01 : ceci n'est PAS une conférence gesticulée (2') 


Une conf ne tient pas sur un DVD. Voir des conf en vrai : http://lesconferenciersgesticulants.org

Chapitre 02 : le travail n'est pas l'emploi (6')

Je suis à la retraite, je travaille et je m'emploie à gesticuler... Définir les mots, pourquoi ? Parce-que si nous nous comprenons, ça veut dire que nous faisons partie du même monde...

Chapitre 03 : "LE" revenu de base, ça veut rien dire ! (10')

Il n'y a pas « UN » revenu de base mais de nombreuses propositions différentes et contradictoires de revenuS de base. La richesse de ces projets, rêves et expériences de revenus découplés de l'emploi m'émerveille...

Chapitre 04 : un revenu de base suffisant, ça suffit ? (8')

Peut-on réfléchir aux revenus sans penser à la (sur)production, aux inégalités femmes-hommes, à l'esclavage, au pouvoir de la langue, à la Françafrique ? Peut-on rêver sans expérimenter, peut-on expérimenter sans corriger nos trajectoires ?

Chapitre 05 : Alain Dalmau désintoxique la langue de bois avec le mot « anarchie » (8')


Il ne lit même pas ses notes, cet anar ! Et nous présente son one-man show-froid, spectacle libertaire autobiographique d'un qui refait le monde tous les matins dans ses chiottes.

Chapitre 06 : la chanson du revenu de base (3')


Musique : Georges Brassens « La mauvaise réputation ». Paroles & chant : Michaël Le Sauce. Guitare & chant : Farthur. Chant : Alexis Lecointe.

Chapitre 07 : prêt à l'emploi ? (4')


D'enfant siesteur à ingénieur green washing en passant par élève obéissant : histoire d'un formatage.

Chapitre 08 : les planisphères ne poussent pas dans les arbres (9')


Après un petit test d'orthographe, test de géographie ! La planisphère que nous connaissons est une imposture, une propagande impérialiste. Rêvactifions la cartographie ! Hommage à Gérard Onesta et sa planisphère subversive renversante...

Chapitre 09 : objection : c'est utopique de financer un revenu de base suffisant ? (16')


Réponse : le problème n'est pas un manque d'argent : il y a de l'argent partout, mais il est mal distribué... Dans un monde d'abondance, la rareté monétaire est une stratégie de celles et ceux qui ont trop pour mettre dans la misère celles et ceux qui n'ont pas assez. Financer un revenu de base, c'est pas utopique, c'est rêvolutionnaire ! ;-)

Chapitre 10 : débat mouvant (20')


Affirmation clivante : le revenu de base, c'est la mort des syndicats ! Le débat mouvant est un jeu qui permet à chacun·e de se positionner dans l'espace par rapport à une idée, et d'essayer de faire bouger les autres participant·es en proposant des arguments choc...

Chapitre 11 : une seconde après... l'abolition de l'esclavage (8')


Un sketch produit par Canal + (et interprété par 3 participant·es) qui illustre le glissement esclavage-salariat... Et si nous n'avions plus d'esclaves pour fabriquer nos téléphones portables ?

Chapitre 12 : objection : mais qui ferait les sales boulots ? (13')


Réponse : où l'on se demande qui fait les sales boulots, aujourd'hui. Oui, des gens ramassent mes poubelles devant ma porte... Sont-illes (ils et elles) esclaves de leur boulot ?

Quels emplois aliénants vont disparaître grâce aux revenus de base inconditionnels suffisants ? Quelles tâches pénibles nous semblent utiles, et comment les faire sans esclaves ? Et bien : partageons ! 

Chapitre 13 : un revenu pour toutses (5')

Musique : Georges Brassens « Les copains d'abord ». Paroles & chant : Alexis Lecointe. Guitare & chant : Farthur. Signes : Yaelle Pierrat.

Chapitre 14 : objection : les gens ne feraient plus rien ? (10')

Réponse : ne rien faire, est-ce si facile ? ... Et si on essayait ? ... Qui n'a pas envie d'être en lien avec d'autres êtres humains ? Faire du lien, n'est-ce pas faire société ? Faire société, c'est « ne rien faire » ?

Chapitre 15 : coming out gesticulant d'Olivier (3')

Un gars qui monte sur scène comme ça, sans prévenir, et qui en plus fait sa pub ! (bon, rassurez-vous, c'est mon coloc, on a fait du théâtre de l'invisible : c'était préparé)

Chapitre 16 : objection : les gens quitteraient leur emploi ? (7')

Réponse : d'abord, c'est qui « les gens » ? Cette expression est à bannir car c'est un paravent idéologique pour cacher mes mécaniques discriminatoires et ce que je pense vraiment.

Et au lieu de penser à la place des autres, et de les juger, je me pose la question, à moi : avec un revenu garanti, que deviendraient MES choix de vie professionnels ?

Chapitre 17 : burn out (8')

Un exemple de la tristement banale violence subie dans l'emploi par un français au XXIème siècle.

Où l'on découvre ce qu'est la feuille que j'ai montré en tout début de conf... Et comment, le 16 juin 2010, je me suis retiré du monde de l'emploi.

Suis-je un handicapé de l'emploi ? Suis-je en RSA thérapeutique ? Suis un « jubilado » ou un « retirado » ?

Chapitre 18 : entreprises psychopathes ? (4')

Réflexions sur les entreprises privées qui peuvent avoir des comportements dangereux et immoraux alors même que les travailleuse·eurs ont des valeurs morales humaines. Expérience d'écartèlement entre valeurs personnelles et valeurs d'entreprise. Comment sortir du cercle vicieux suremploi-surproduction-surconsommation ?

Chapitre 19 : le prophète des toilettes (13')

Un déluge humoristique et historique de barbelés, linceul en coton mélangé, popot, baptêmes intempestifs, premiers chrétiens anarchistes, chaos, verrerie d'Albi, apocalypse et cyberpunks... Et la prière du prophète libertaire : « fuck the system – mort aux cons – mort aux lois – vive l'anarchie ! »

Chapitre 20 : obéissance et autres questions inconfortables (5')

Stanley Milgram, Hannah Arendt et le procès d'Eichmann : lumières sur l'obéissance en régime démocratique. Et moi, aurais-je appuyé comme les autres sur les boutons qui tuent des gens, parce que mon père, mon chef, le spécialiste, l'autorité me le demande ? Et moi, ici et maintenant, j'appuie sur des boutons qui tuent des être humains là-bas ?

Chapitre 21 : vends sur ton chemin (3')

Musique : les choristes « Vois sur ton chemin ». Paroles : Église de la Très Sainte Consommation de Toulouse. Chef de choeur : Benoît Hau. Choristes : Farthur, Anouck, Clotilde Bellego, Olivier Cécillon, Yaelle Pierrat, Alexis Lecointe. Calligraphie paroles : Yaelle Pierrat. Porteur panneau 1 : Matthieu Bize. Porteuse panneau 2 : Carole Fabre.

Chapitre 22 : lettre du futur (8')

Je reçois une lettre d'Uruguay... Écrite en 2030... Par moi...

Chapitre 23 : merci ! - générique (8')

Remerciements en musique (compo originales) à toutes les personnes qui ont participé à ce projet...

Licence libre : partagez cette vidéo ! 🙂